La semaine dernière, on apprenait que deux fictions présentées sur Netflix avaient utilisé des images réelles du spectaculaire incendie qui a ravagé la ville de Lac-Mégantic. Les résidents y ont vu un cruel manque de sensibilité à leur égard et plusieurs se sont questionnés sur l'éthique entourant le détournement d'images de tragédies à des fins de divertissement. La pratique est pourtant commune et plusieurs « patrouilleurs » gagnent leur vie en revendant des images souvent spectaculaires à des studios, qui épargnent ainsi des millions de dollars en effets spéciaux. Arnaud nous explique le fonctionnement de cet aspect méconnu de l'industrie cinématographique.